| Monsieur Simon, Jean-Charles PLANTEVIN Arrivé il y a deux mois à Marvignes, j'ai eu la chance de connaître Simon et de le croiser tous les jours de cette fin d'hiver et ce début de printemps. Je l'ai connu riant, curieux, encourageant, toujours enthousiaste pour dire les choses. Il n'a pas hésité à donner quelques coups de main, des conseils avisés, alors que j'amorçais les travaux titanesques de la maison de René Raymond. Pour moi, la place de Marvignes, c'était un peu lui, dans sa maison en face, avec ses deux chiennes qui rythmaient les jours de leurs aboiements énergiques face aux cyclistes ou aux autres chiens. Sa présence était déjà comme une évidence, le saluer une habitude tranquille qui participait de mon sentiment d'être intégré à Marvignes. C'est pourquoi son départ m'a bouleversé : Simon fut la personne que j'ai le plus croisée pendant ces deux mois où je suis arrivé seul, en premier, dans une grande maison en chantier. Un copain s'en est allé. Je ne peux que penser à son papa, chez qui Simon se rendait, chaque jour, avec entrain, pour aller partager le repas, à ses deux petites chiennes, dont Roxy qui semble si perdue sans son maître. Je me sens porteur d'un peu de la mémoire de Marvignes, grâce au sens du partage de Simon, qui aura eu le temps de me raconter de nombreuses anecdotes sur ce village dans lequel il était né et qu'il aimait temps. Loquace et franc, il m'a offert quelques souvenirs de Marvignes, geste spontané que je prenais comme une manière généreuse de me faire sentir bienvenu ici. Merci Simon pour ton ouverture d'esprit et ton sens de l'hospitalité.
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