| Monsieur Vincent RECOLIN J'ai connu Vincent à son retour en France. Il a vécu brièvement dans un appartement à Marseille, proche d'amis à nous, et nous avons participé à son installation. Quelques temps avant, alors que nous ne nous connaissions pas encore vraiment, il nous avait reçus tous les 4 chez lui à Bruxelles, où nous étions en villégiature, avec sa générosité habituelle. Il a été mon chef de Choeur pour la section aixoise du Choeur Régional PACA, et j'ai découvert le bonheur de faire de la musique dans la joie, ainsi que les subtilités de la musique baroque. J'ai aussi le souvenir d'un concert du Requiem de Mozart dans lequel il chantait la voix d'alto, et où il m'avait profondément émue. Après son départ du Choeur Régional PACA, il m'a parfois invitée à le rejoindre sur des programmes musicaux à Alès, en Cévennes, en Ardèche, et j'ai aussi participé aux stages d'été à Valleraugue. Je me souviens aussi d'un concert de la Maîtrise de Nîmes au Musée des Beaux-Arts, d'une beauté et d'une perfection incroyables. J'étais dans le public, et je venais d'apprendre qu'il avait un cancer... Au delà de la musique, qu'il a si bien servie, je me souviens surtout d'un ami attentionné, discret, raffiné et très drôle, sensible, compréhensif, à l'écoute... On croise peu de gens comme Vincent dans sa vie, et l'on doit donc remercier, même lorsqu'on les perd...
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