| Mme Marie-Claude ROHRER geboren ROEDER Maman chérie, aujourd’hui nous voici réunis, tes 3 gamins Tristes et étourdis par ton départ. Aujourd’hui, nous nous réunissons tous ici, à Ban de Laveline, en famille, avec les amis Dans le village, le beau village qui nous a vu grandir.
Aujourd’hui nous nous réunissons pour rendre hommage, Mettre en lumière une personne qui toute sa vie s’accommodait à rester dans l’ombre. Les projecteurs elle les laissait aux autres Non sans leur apportant fierté, soutien, encouragements.
On s’est d’ailleurs beaucoup, trop sans doute, reposés sur toi. A la maison, c’est vrai qu’on ne faisait pas grand-chose surtout Dédé Et toi tu gérais. Sauf le dimanche, parce que le dimanche, c’était « repos de la bonne » selon un terme de ton invention qui en dit long En famille, tu t’employais à ce que tout se passe en douceur, tu empêchais les conflits et tu lissais les angles
Ta porte était toujours ouverte aux voisins, famille, neveux, nièces, nos copains de l’enfance à l’âge adulte.
Tu étais belle maman, comme Romy Schneider au bord de sa piscine Mais aussi tellement moderne.
Élevée dans un cadre privilégié aux côtés de ton petit frère Jean-Jacques par tes parents Curt et Frieda à Strasbourg, tu prenais plaisir à nous faire partager ta pratique du patin à glace sur les canaux gelés en hiver.
Tu te rendais au lycée, cheveux au vent sur ton Solex et partageais des cafés liégeois avec tes copines Gisele et Bernadette sur la terrasse ensoleillée des magasins Printemps.
Femme libre, à 25 ans, tu pars rejoindre ton Roro de l’autre côté de l’Atlantique Et c’est le début de l’aventure familiale. Il y a quelques jours encore, tu nous disais combien tu étais fière de nous et de tes petits-enfants: Jules, Marion, Louise, Antoine, Valentine, Paulin et Charlie, qui arrivé en Février dernier, t’a donné un sursaut d’énergie. Tu étais tellement admirative des trajectoires que ces 7 là empruntent déjà. Cela pouvait même t’arriver de t’en vanter! De notre côté, Mimine, ton Grand et Titounet, avons eu la chance d’avoir une maman en or.
Tu te sous-estimais un peu mais ta valeur était immense. Ta perte en est proportionnellement lourde.
En réalité tu étais la plus courageuse, celle qui encaisse, qui fait face et qui rassure Tu étais notre boussole, celle qui tenait le cap et qui jamais ne tanguait quelle que soit la direction du vent.
Tu t’es battue comme une lionne depuis près de 2 ans. Et jamais tu ne t’es plaint, continuant à te soucier de ceux qui t’entouraient.
Nous avons également aujourd’hui une pensée pour Christophe, Stéphane, Alex, Garance et Malo Qui ont eu la douleur de perdre au printemps Josiane, alliée de circonstance de Maman
Maman, ne t’en fais pas pour tes 3 grands Nous ferons sans toi mais toujours avec toi. Nous te promettons, nous resterons joyeux comme tu nous l’a ordonné
Depuis 4 jours, c’est « repos de la bonne » Un dimanche pour l’éternité
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