| Monsieur Michel FERNEX Chère Agnès, cher Etienne,
trouvez ici mes plus profondes condoléances.
Une immense émotion me prend que l’inévitabilité de cette issue ne peut atténuer en rien.
Je songe à l’héritage que Michel nous laisse, dont chacun d’entre nous s'applique à faire fructifier une partie et à transmettre en respectant les buts qu’il s’était assignés, et l’esprit pour y tendre.
Le fond de notre tristesse : la perte d’un grand ami, d’un modèle aussi, et d’un infatigable défenseur de la vérité. Il était exigeant, intransigeant, mais bienveillant et attentif.
Son amour de la nature et ses qualités d’observateurs nourrissaient sa soif de connaissances de la vie sous toutes ses formes. Nous l’aimions, nous admirions son dévouement, comme médecin, comme ornithologue et naturaliste, comme pédagogue, comme animateur d’associations.
Il s’est retiré progressivement, doucement, sans faire de bruit, comme pour nous faire comprendre qu’il avait confiance en tous ceux qui avaient fait un bout de chemin à ses côtés. Je pensais souvent à lui ces derniers temps, des temps de silence et de discrétion.
Gardons vive sa mémoire.
Yves
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